Dean . J de la classe de troisième 10, nous emmène avec Geneviève BRISSAC à la rencontre de la complexité de l’adolescence.
Cet élève ouvre ainsi une rubrique de critique littéraire qu’il serait intéressant de développer.
Il nous invite également à débattre de ce roman.

A vos plumes !!!

 

La « petite » découverte de la semaine

 

Cette semaine dans notre sélection « romans de la littérature de jeunesse », nous nous sommes arrêtés sur le livre:

 Petite de Geneviève BRISAC.

• C’est à l’âge de 13 ans que Geneviève, surnommée Nouk, décide de ne plus avoir faim. Être aussi légère qu’une plume, laisser le soleil filtrer entre ses jambes, telles sont les inquiétudes d’une adolescente aveuglée et révoltée qui fuit la vigilance de ses proches et trompe les médecins.

• L’histoire douloureuse d’une jeune anorexique est-elle vraiment adaptée à de jeunes lecteurs ? Plus que le thème, la complexité se trouve également dans la structure du récit. Dès les premières pages, l’auteur nous trouble en passant du passé au présent, de la première personne du singulier « je », à la troisième personne du singulier « elle » et en se désignant par le surnom Nouk.

 Le format de ce livre est comparable à son contenu. En effet, le narrateur nous laisse sur notre faim car elle décrit les événements sans nous parler en détails de ses émotions. La fin également nous laisse perplexe quand l’auteure se dit guérie sans nous expliquer comment ni pourquoi. Souvenirs trop douloureux, ou perte de mémoire due au temps écoulé ? Non, la réponse se trouve à la page 64 quand elle nous dit : « Mais je vois bien que je suis obligée de continuer ce récit de Nouk, de Cora et du bébé, comme on est obligé de finir le ménage quand on a commencé. […] J’arrive dans une zone où je n’aime pas aller.» Serait-ce un signe de faiblesse face à l’écriture du roman ?

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Dean  J.  3e10

 

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